salut

lyla moc.liamtoh@ilylaneb

jeudi 31 mars 2011 à 22h42

je voulais juste te dire que j’ai lu ton journal du début jusqu’a la fin, et dans chaque moi que t’as écrit, dans chaque ligne je me suis reconnue, j’ai même pleuré en lisant la lettre que t’as écrite ou que t’as écrit j’en sais rien, bref moi aussi je me ens seule et je nois mon chagrin dans l’alccool et je roule des joints en espérant que cette putaine de roue va tourner, ça fait 7 mois que je parle plus à mes parents, j’ai perdu tout mes véritables amis, les seules qui me restent sont ceux avec qui je me défonce la gueule, pas de copain, rien, nada, j’ai pensé au suicide à plusieures reprises, mais même pouyr ça je suis lâche j’ai pas assez de courage pour le faire!!
bref j’éspère que tu vas mieux depuis ton dernier article, j’aimerai bien qu’on garde contact toutes les deux, alors ne te gène pas, écris moi stp
bonne soirée
lyli

Jewel

vendredi 1 avril 2011 à 18h14

Chère Lyla,

Tout d’abord, merci de m’avoir écrit. Ça fait toujours plaisir de savoir que des gens portent un peu d’attention à ce que j’écris dans ce journal et de pouvoir ensuite en discuter. Alors merci beaucoup.

La weed est véritablement ma plus belle histoire d’amour. Alors je sais ce que tu traverses. Cette lettre, c’est moi qui l’ai écrite à une amie fumeuse. Mais, au final, elle s’adresse aussi un peu à moi-même. C’est horrible de se dire que la drogue est tout ce qu’il nous reste. Qu’elle est notre seule amie. J’ai également parfois pensé au suicide. Une fois très sérieusement, même. J’ai toujours la lettre que je comptais laisser à mon ex copain. Je comprends totalement ton état d’esprit en ce moment. Tu as pris conscience que la beu te détruit mais tu n’oses pas imaginer arrêter. C’est pourtant déjà un grand pas. Crois-moi. Personnellement j’ai eu la chance d’avoir une mère prête à m’aider, une amie qui me soutenait, et un bon psy. Je suis sûre que tu as des gens là pour toi. Prêts à t’aider à t’en sortir. Il faut juste que tu regardes un peu autour de toi. Ça fait peur, de devoir arrêter. Ça fait peur, mais si moi j’ai réussi, tout le monde le peut.

Ça me ferait plaisir qu’on garde contact. Un peu de soutien mutuel fait toujours du bien.
As-tu un journal sur le site ?

Amicalement,
Jewel.