Jewel

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septembre 2013

Five cents.

Mon alarme sonne. J'ouvre les yeux mais ça fait trois heure et demi que je suis réveillée. Je me lève. Je titube. J'ai l'impression d'avoir la gueule de bois. Je n’emmitoufle dans ma couverture imitation fourrure noire à deux cents balles tellement douce. J'ai froid. Flemme de prendre une douche. Flemme de manger. Flemme de m'habiller correctement. J'enfile un legging noir, un long t-shirt noir, des tongs. Je mâche mon toast avec difficulté et jette la moitié dans la poubelle. Un café dans un gobelet en plastique et je pars de chez moi. Il est 5h20. Il est 5h20 et je vais au (...)

Coffee.

. . . I do not trust people who don’t love themselves and yet tell me, ‘I love you.’ There is an African saying which is: 'Be careful when a naked person offers you a shirt.' . . - Ça me fait plaisir de te voir. - Moi aussi. I'm a helpless romantic. Il suffit que l'agent de sécurité qui passe à mon magasin tous les jours me demande d'aller boire un verre pour que je m'imagine un futur incroyable avec lui. Il a la trentaine. Il boit beaucoup de café. Il s'appelle Sam et on se tutoie. Ma soeur dit qu'il a un enfant mais j'y crois moyen. - Une autre fois, j'ai répondu. Dans le (...)

Puppy.

. . . . You will fall in love with the old couple down the street because to you they represent the impossible: a stable, long-lasting love. . . La fin approche. Je le sens. Je me sens. Je vois comment je suis avec lui. Je pars au quart de tour à chaque occasion. A chaque mot qu'il dit de travers. Je crois que je ne le supporte juste plus. J'ai croisé Bastien hier. Il a trouvé un job dans un supermarché où il est payé vingt-trois francs de l'heure, cinq de plus que moi, et je me suis imaginé postuler là-bas, gagner beaucoup plus et baiser avec lui dans l'arrière-boutique. Je (...)